2A – Corse-du-Sud

Enquête sur l’attribution de marchés publics à l’aéroport d’Ajaccio : une personne toujours en garde à vue, l’autre relâchée

Parmi les deux personnes placées en garde à vue mardi 30 janvier, l'une a été relâchée. Ces mesures interviennent dans le cadre d'une enquête visant l'attribution de marchés publics à une entreprise de sécurité par la Chambre de commerce et d'industrie d'Ajaccio.

La justice prononce un non-lieu général dans l’affaire de la compagnie maritime corse, l’ex-SNCM

Un appel a été formé par les avocats de l’entrepreneur corse, Patrick Rocca, de la décision de clore sans poursuite ce dossier politiquement sensible.

Prison requise contre Stéphane Vannucci, adjoint au maire d’Ajaccio

L'adjoint au maire d'Ajaccio a comparu ce mardi devant le tribunal correctionnel pour recel de détournement de fonds publics. Deux ans d'emprisonnement, dont un ferme, ont été requis à son encontre. Le ministère public a également demandé une privation d'éligibilité et de droits civiques pour une durée de cinq ans. Le jugement sera rendu le 24 novembre prochain.

Le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron et une ex-préfète entendus sur leurs liens avec des proches du Petit Bar

Entendus au printemps sur leurs liens avec des proches du groupe criminel ajaccien, Patrick Strzoda, ex-préfet de Corse-du-Sud et actuel directeur de cabinet du chef de l’Etat, et Josiane Chevalier, ancienne préfète de Corse-du-Sud elle aussi, ont expliqué ne leur avoir jamais rendu aucun service.

Corse : soupçons sur les liens entre une magistrate et le milieu mafieux

Début décembre 2022, des policiers d’Ajaccio et de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales ont perquisitionné plusieurs domiciles d’Hélène Gerhards, conseillère à la cour d’appel d’Agen dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte, le 25 janvier 2021, sur fond de lutte contre le crime organisé insulaire.
Les investigations portent sur des soupçons de « corruption », de « blanchiment de fraude fiscale », de « trafic d’influence », de « recours en bande organisée au travail dissimulé » et d’« association de malfaiteurs ». La justice cherche à savoir si cette magistrate, juge d’instruction en Corse de 2010 à 2016, puis vice-procureure à Toulouse avant de rejoindre, en 2021, la cour d’appel d’Agen, a pu apporter son aide à la mafia corse. Un doute qui jette un voile sur les décisions prises dans le cadre de ses fonctions. Pour l’heure, elle n’est, cependant, visée par aucune poursuite et n’a pas été entendue.

L’Assemblée de Corse dénonce « les dérives mafieuses » sur l’île

La Corse est en proie à « des dérives mafieuses ». Cette affirmation ne ressort pas d’une note des services de renseignement, mais d’un constat dressé par l’Assemblée de Corse, réunie en session extraordinaire, vendredi 18 novembre, à Ajaccio. A l’issue d’une longue journée de débats, une motion a été adoptée par la majorité des élus nationalistes. Déplorant l’absence de référence à la violence politique dans le texte, la droite ne l’a pas votée.