Enquête sur l’attribution de marchés publics à l’aéroport d’Ajaccio : une personne toujours en garde à vue, l’autre relâchée

Parmi les deux personnes placées en garde à vue mardi 30 janvier, l'une a été relâchée. Ces mesures interviennent dans le cadre d'une enquête visant l'attribution de marchés publics à une entreprise de sécurité par la Chambre de commerce et d'industrie d'Ajaccio.

Oise : visé par une enquête pour prise illégale d’intérêts, le président des chasseurs placé en garde à vue

Guy Harlé d’Ophove, président de la Fédération des chasseurs de l’Oise et vice-président du conseil régional a été placé en garde à vue le 15 janvier dernier pour prise illégale d’intérêt. Une enquête est menée par la brigade financière de Lille (Nord) après un vote survenu en 2022 sur le financement de la campagne Hauts-de-France propres.

Soupçons de favoritisme dans l’armée : trois journalistes échappent à une mise en examen

Trois journalistes de Radio France et Disclose ont échappé mardi 30 janvier à une mise en examen à Paris après avoir été soupçonnés d'avoir révélé en 2018 l'identité d'un membre des forces spéciales soupçonné de favoritisme et qui avait porté plainte. Ils ont été placés sous le statut de témoin assisté, plus favorable, ce qui pourrait présager de l'intention du juge d'instruction de prononcer un non-lieu final.

Cinq années d’inéligibilité requises contre Cyril Tetuanui

Cyril Tetuanui, maire de Tumara’a et président du SPC-PF, était convoqué devant le tribunal correctionnel ce mardi pour détournement de fonds publics, faux et usage de faux, et escroquerie. En cause, des contrats de bétonnage passés entre la commune et des entreprises de Raiatea. Il aurait signé des attestations de fin de travaux et touché des subventions du Pays, alors qu’il restait encore près de 1500 mètres de servitudes à bétonner. Le procureur a requis trois ans de prison dont deux avec sursis probatoire pendant trois ans, et cinq années d’inéligibilité, avec exécution provisoire. Également poursuivi dans deux autres affaires, le harcèlement de son directeur technique et l’utilisation à des fins personnelles d’un bateau de la commune. La décision est attendue le 13 février prochain.