Actualité

Les liens cachés d’un géant du journalisme avec le gouvernement américain

L’OCCRP, le plus important réseau de médias d’investigation au monde, a dissimulé l’ampleur de ses liens avec le gouvernement américain, qui fournit la moitié de son budget, bénéficie d’un droit de veto sur ses dirigeants et finance des enquêtes sur la Russie ou le Venezuela.

Biens mal acquis et esclavage moderne : les oubliés du domaine de Rifaat al-Assad

Dans les années 1980, l’oncle du dictateur syrien, alors en rupture de ban, s’est installé dans un immense domaine du Val-d’Oise, avec des dizaines de salariés. Depuis, il a été condamné pour blanchiment d’argent et détournement de fonds publics. Les familles autrefois à son service ont été abandonnées à leur sort.

Rachida Dati aurait touché près de 2 millions d’euros pour réaliser du lobbying au Parlement européen

La ministre de la Culture est soupçonnée d'avoir réalisé du lobbying contre plusieurs centaines de milliers d'euros lorsqu'elle était députée européenne. Selon le magazine « le Nouvel Obs », qui a consulté le réquisitoire du Parquet national financier, le montant total serait supérieur aux 900 000 euros annoncés.

Le fantôme corse classé secret-défense de Bernard Squarcini

En quittant les services de renseignement intérieur, l’ex-patron de la DCRI a emporté avec lui près de 400 documents classifiés, une possible compromission du secret de la défense nationale. Un nom revient avec insistance dans cette masse documentaire : Igor Peccatte. Enquête sur une ombre de la République.

L’Agence anticorruption met en garde l’Inria et le CNRS

La Lettre s'est procuré les quatre rapports de l'Agence française anticorruption sur les organismes publics de recherche. Si les enquêteurs n'ont pas pointé de failles majeures, leur audit demande à l'Inria, au CNRS, à l'ANR et à l'Inserm une montée en puissance sur le front de la prévention de la corruption.

Le Rassemblement national abdique dans l’un de ses recours contre le fisc

Le parti de Marine Le Pen était prié par la justice de s'acquitter d'une dette fiscale de 1,8 million d'euros dans le cadre de l'affaire dite des "kits de campagne". Le Rassemblement national s'est désisté d'un recours au tribunal administratif de Paris, mais un autre contentieux demeure.