Après la mise en examen, fin mai, de l’ex-patron du Louvre, Jean-Luc Martinez, deux anciens cadres de l’Agence France Muséums (AFM) ont été placés en garde à vue lundi matin dans les locaux de l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC), selon Libération. Conservateurs du patrimoine, Jean-François Charnier et Noëmi Daucé sont soupçonnés d’avoir favorisé la vente d’antiquités égyptiennes au Louvre Abou Dhabi malgré plusieurs alertes sur leur origine possiblement frauduleuse. Au total, selon les enquêteurs, sept pièces de provenance illicite ont été acquises par l’intermédiaire de l’expert Christophe Kunicki pour plus de 50 millions d’euros, après être passées entre les mains de l’AFM. Créée en 2007 dans le cadre de l’accord intergouvernemental signé entre la France et les Emirats arabes unis, portant sur plus d’un milliard d’euros, cette structure avait notamment pour mission de conseiller le nouveau musée sur sa politique d’acquisition.
Le Parquet national financier a ouvert, le 1er juillet, une enquête visant les biens acquis en France par des oligarques russes proches du président Vladimir Poutine, a fait savoir, lundi 25 juillet, une source proche du dossier, confirmant une information du Parisien.
Cette enquête a été confiée à l’office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF). Elle survient après que l’ONG anticorruption Transparency International France (TIF) a déposé une plainte, fin mai, à Paris pour notamment des faits de « blanchiment » visant de possibles biens mal acquis en France par « des hommes d’affaires et hauts fonctionnaires proches de Vladimir Poutine ».
Le ministre délégué chargé de la Transition numérique, Jean-Noël Barrot, est écarté des dossiers concernant la plateforme de VTC Uber, afin d'éviter tout conflit d'intérêts, selon un décret publié au Journal officiel vendredi 22 juillet. Sa sœur, Hélène Barrot, est directrice de la communication d'Uber pour l'Europe de l'Ouest et du Sud.
Formée à Sciences Po Lille, Membre de La République en marche, elle est députée de la douzième circonscription du Nord de 2017 à 2022 et conseillère municipale d'Avesnes-sur-Helpe depuis 2020. Elle a été membre de la commission des Finances, et est co-rapporteure spéciale du budget infrastructures et services de transports. Candidate à sa réélection aux élections législatives de 2022, elle est battue au second tour par un candidat RN. En juillet 2022 elle se reconvertit dans le lobbying en rejoignant le cabinet Rivington.
Passé par le studio de création Be-Pole, puis la mairie de Paris en tant que directeur artistique de Paris Numérique, il rejoint En Marche en 2016 avant d'être nommé « Directeur de création » auprès de la Présidence de la République. Il est ensuite responsable image pour la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron. En juillet 2022, il rejoint le groupe Publicis en tant que Directeur conseil.
Le parquet de Draguignan a ouvert une enquête préliminaire sur les soupçons de conflits d’intérêts, de prise illégale d’intérêts et de trafic d’influences qui planent sur le projet de prison prévu pour 2027 sur la commune du Muy.
Révélée par Anticor, l’association dénonçant la corruption dans la classe politique et l’administration en avril dernier, l’affaire implique Frédéric Rannou, ancien directeur général adjoint de Dracénie Provence Verdon agglomération (DPVa). Une fois ses fonctions quittées en septembre 2020, l’ancien fonctionnaire est devenu directeur général de deux sociétés qui détiennent des parcelles agricoles en friches, situées aux Ferrières: Hortifrance et Riviera Plants. Terrain qui a été choisi par l’Agence publique pour l’immobilier de la justice (Apij) pour y construire la future prison. Une manœuvre qui pourrait rapporter gros en cas de développement économique sur ses parcelles une fois l’emplacement de la prison défini.
Formé à l’ESCP, Polytechnique et Sciences Po Paris, il débute sa carrière chez Goldman Sachs en tant qu’associate investment banking en 2015. En 2017, il intègre la direction générale du Trésor en tant qu’adjoint au chef de bureau financement et développement des entreprises. En 2019, il devient conseiller entreprises et technologie au ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance puis, en 2020, conseiller entreprises, services financiers, attractivité et export auprès du président de la République. En 2022 il est nommé gérant au sein de la banque Lazard. Il y prendra en charge les questions technologiques, les levées de fonds et introductions en Bourse pour les entrepreneurs et les start-up.
Battu aux dernières législatives, l’ex-député et puissant patron de l’UDI, qui se voyait président de la République, n’est plus qu’adjoint à la maire de Drancy, sa femme. Sa défaite révèle la fragilité du système clientéliste qu’il avait mis en place, au cœur de plusieurs enquêtes. Le PNF met une dernière main à une citation en correctionnelle pour détournement de fonds publics.
Le tribunal correctionnel de Caen (Calvados) a relaxé, ce jeudi 21 juillet 2022, Marc Lefèvre et Serge Deslandes, les anciens présidents du conseil départemental de la Manche et de Manche Numérique, le syndicat mixte public chargé du haut débit dans la Manche, dans l’affaire de favoritisme qui leur était reprochée.
Un mandat de recherche a été délivré à l’encontre de l’élu guadeloupéen Cédric Cornet, maire de Gosier, qui ne s’est pas présenté à une convocation dans une affaire de détournements de fonds présumés.
Cédric Cornet, également président de la Carl (communauté d’agglomération la Riviera du Levant), était convoqué mardi pour être interrogé dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte notamment pour « recel d’abus de biens sociaux, détournements de fonds publics et corruption active et passive », précise le parquet.
Cédric Cornet est inscrit au fichier des délinquants sexuels depuis sa condamnation en appel en 2019 à deux ans de prison avec sursis, cinq ans de suivi sociojudiciaire et 16 000 euros d’amende pour atteinte sexuelle sur une mineure de moins de 15 ans. Il avait été élu maire du Gosier l’année suivante.