Attributaire en 2019 du marché public lié à la création et au déploiement du logo des Jeux olympiques, Sylvain Boyer estime avoir été illégalement évincé par le comité d’organisation, en 2020, au profit d’une filiale du groupe de communication Havas.
L’entreprise, détenue aujourd’hui entièrement par l’Etat, et son ancien PDG Henri Proglio, seront jugés à partir de fin mai pour des contrats de consulting signés hors de tout appel d’offres.
Bernard Pancrel est convoqué le 11 juin prochain devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre. Le maire de Saint-François doit répondre des faits présumés de favoritisme et de faux et usage de faux documents administratifs. À l’origine de l'affaire, l'attribution de l'activité de restauration du club-house du golf de la commune.
L’homme de 75 ans, qui sera jugé en mai avec une douzaine de consultants qui ont travaillé pour le groupe, a fait l’objet, avec une élue parisienne, d’une perquisition dans le cadre d’une enquête préliminaire du Parquet national financier. Plusieurs centaines de milliers d’euros ont été découverts en espèces.
Devant les juges d’instruction, l’ancien adjoint Samy Kéfi-Jérôme, qui avait caché une caméra pour piéger un de ses collègues dans une chambre d’hôtel, a présenté Gaël Perdriau comme l’un des « commanditaires » de l’opération. Le maire est lâché de toutes parts, tandis que se profile la fin des investigations.
Alors que le gouvernement devrait bientôt présenter un plan anticorruption, un collectif de magistrats spécialisés appelle, dans une tribune au « Monde », à mieux doter la justice financière, rappelant qu’elle améliore les comptes publics et opère une fonction redistributive entre fraudeurs et honnêtes gens.
Un conseiller municipal de Lanton s'est retrouvé à la barre du tribunal correctionnel de Bordeaux ce lundi. Damien Belloc est accusé de prise illégale d'intérêts. En 2022 il avait obtenu sur sa commune un permis de construire qui avait été pourtant refusé à l'ancien propriétaire du terrain.
Vingt-sept personnes sont jugées à partir de lundi dans ce scandale d’évasion fiscale et blanchiment d’argent révélé en 2016 par « Le Monde » et 108 autres médias internationaux.
Vingt ans après la création des huit juridictions interrégionales spécialisées de France (JIRS), consacrées à la lutte contre le crime organisé, un collectif de plus de 120 magistrats, emmenés par Audrey Bailleul et Marion Cackel, déplore, dans une tribune au « Monde », l’abandon contraint, au sein de ces instances, des volets financiers des enquêtes, pourtant cruciaux pour enrayer ce type de criminalité.