La garde à vue du maire de Koungou, Assani Saindou Bamcolo et de son directeur général des services, Alain Manteau, a été levée ce samedi à 18h. D'après le procureur, ils sont suspectés de favoritisme, prise illégale d'intérêt et détournement de fonds publics pour les modalités de passation des marchés publics de la municipalité.
Assani Saindou Bamcolo, maire de Koungou, est actuellement en garde à vue pour une enquête portant sur des infractions de favoritisme, prise illégale d'intérêt, détournement de fonds publics et recel de ces infractions.
Mis en examen pour détournement de fonds publics notamment, le maire d’Agde Gilles D’Ettore (LR) est également visé par une vaste enquête sur le plus grand chantier d’Occitanie, mêlant un promoteur fantôme et une luxueuse villa.
Des acteurs de l’opération destinée à blanchir – sans succès – Nicolas Sarkozy dans l’affaire du financement présumé libyen de sa campagne de 2007 témoignent contre l’ancien président dans « Complément d’enquête ».
La chaîne d’information européenne en difficulté, qui bascule de Lyon vers Bruxelles, a été rachetée en 2022 grâce à des fonds fournis par des proches du premier ministre nationaliste hongrois, selon des documents confidentiels.
Des enquêteurs de l'Office anti-stupéfiants de la très respectée police judiciaire à Marseille sont dans le viseur de la police des polices pour des soupçons de corruption, une affaire qui tombe mal en pleine opération "Place nette XXL" contre les trafics de drogue qui gangrènent la ville.
Le Groupe d’Etats contre la corruption (Greco), a rendu le mercredi 10 avril 2024 son deuxième «rapport de conformité» sur la politique française en la matière. Pour en conclure qu’elle «ne se conforme pas suffisamment» à ses précédentes recommandations. La France est certes bien loin d’être le pays le plus corrompu de la planète, mais le diable se niche parfois dans quelques détails. Le Greco loue certes le travail de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) et de l’Agence française anticorruption (AFA), qui épluchent régulièrement les patrimoines et conflits d’intérêts potentiels des décideurs publics, essentiellement les ministres et leurs proches conseillers. Mais il souhaiterait que cette vigilance soit étendue à toute «personne exerçant une haute fonction exécutive» (PHSE, dans son jargon), soit un spectre bien plus large – voire à son conjoint ou enfants, au risque d’une atteinte à la vie privée, comme l’a déjà pointé le Conseil constitutionnel.
Le cabinet d'affaires publiques Anthenor, qui représente plusieurs lobbies du secteur de la mobilité, a soufflé certains amendements à la proposition de loi sur le verdissement des flottes automobiles portée par Damien Adam. Ce dernier a lui-même prêté l'oreille à leurs arguments.
La justice soupçonne le général Benoît Puga, en poste sous Nicolas Sarkozy et François Hollande, de s’être compromis avec un richissime sénateur de droite. Ce dernier a bénéficié de nombreuses décorations pour ses proches quand le militaire dirigeait la Légion d’honneur.