Étienne Glémot, président de la communauté de communes des Vallées du Haut-Anjou, dans le nord du département, a décidé de retirer à Maryline Lézé sa délégation de première vice-présidente en charge des finances. Soupçonnée d’avoir participé à la mise en place d’un système de compensation des indemnités d’élus en dehors du cadre légal, la maire des Hauts-d’Anjou dénonce « un véritable acharnement ».
Les « Uber Files » ont révélé en 2022 que l’ex-dirigeante européenne avait entrepris une relation d’affaires avec la plate-forme de VTC avant la fin de son mandat. Mais l’enquête européenne concernant ce dossier a buté sur un manque de transparence.
Si certains ex-membres du gouvernement sont clairement menacés et doivent être placés sous protection policière, d’autres bénéficient du prestige de la voiture officielle avec chauffeur et anges gardiens sans justification claire.
Favoritisme, avantages indus, privilèges… La Chambre régionale des comptes a rendu un rapport accablant sur la gestion par la direction, entre 2016 et 2022, de l’Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes Genêts-d’Or, à Plouha (Côtes-d’Armor). En cause, « un manque d’implication des élus » de l’époque pour contrôler la situation et le bon fonctionnement de la structure.
Au traditionnel pantouflage des hauts fonctionnaires dans les grands groupes s’est ajouté depuis le premier quinquennat d’Emmanuel Macron le système des « portes tournantes » permettant des allers-retours du public au privé. Coordinateur de « l’Observatoire des multinationales », Olivier Petitjean explique les nouvelles voies du lobbying et les manières d’y mettre fin.
À l’initiative du groupe Horizons, une proposition de loi visant à revenir sur le principe du non-cumul a recueilli jeudi l’approbation de la droite et de l’extrême droite et divisé le camp présidentiel. Mise en minorité, la gauche a joué l’obstruction pour empêcher l’adoption finale du texte avant minuit.
La Cour de cassation a définitivement confirmé mercredi la condamnation du sénateur Jean-Noël Guérini à de la prison et à l’inéligibilité dans une affaire de marchés truqués. C’est à la suite d’un signalement en 2009 que Jean-Noël Guérini et son frère Alexandre, entrepreneur spécialisé dans le traitement des déchets, avaient été poursuivis. Au terme d’une longue bataille judiciaire, ils avaient été condamnés en appel en mars 2022. Président du conseil général (ex-nom du conseil départemental) des Bouches-du-Rhône de 1998 à 2015, Jean-Noël Guérini, 73 ans, avait écopé de trois ans de prison dont dix-huit mois avec sursis, 30.000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité.
Un commandant divisionnaire en poste à l'aéroport de Roissy, "ami" de l'ancien roi des fourrières parisiennes, a été à son tour mis en examen pour corruption, recel, et violation du secret professionnel, le 26 octobre 2023, par le juge d'instruction qui mène les investigations dans ce dossier fleuve. Ce qui porte à sept le nombre de policiers poursuivis depuis l'ouverture de l'information judiciaire fin 2022, auxquels s'ajoute un ancien cadre préfectoral des Hauts-de-Seine.
L’artiste controversé a offert des œuvres à des ministres, des conseillers du président et même à Brigitte Macron. Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler, dont l’épouse prodigue des conseils à Richard Orlinski, a lui aussi reçu sa « magnifique » statuette en janvier.