Plus de soixante personnalités étrangères, chefs d’Etat, ministres ou hommes d’affaires controversés, ont investi des centaines de millions d’euros en France pour acheter des maisons ou des appartements de luxe. “L’Obs”, associé à un collectif de journalistes indépendants, dévoile l’ampleur du phénomène, sur lequel plane de forts soupçons de blanchiment d’argent sale. Sous le regard plus que passif des notaires et des autorités.
Il fait carrière comme commercial dans plusieurs entreprises sarthoises du secteur automobile avant de rejoindre l'UMP puis En Marche. Élu dans la 1ère circonscription de la Sarthe en 2017, il s'implique sur les sujets des mobilités, de la décarbonation des transports notamment par la réglementation sur le rétrofit. En juillet 2022, il est recruté comme directeur de la communication et des affaires publiques par Rev Mobilities, entreprise de rétrofit électrique pour voitures de collection.
Issu du conseil, il a commencé chez Desjardin et Colombus Consulting avant de travailler à la Région Ile-de-France, d'abord auprès de la DRH puis à la Direction de la transformation. Il met en place la « révolution » administrative de la Région (numérisation, flex office, télétravail, recours au privé) et a recours à son ancien employeur Colombus à qui il passe pour 1 million d’euros de commande. Il travaille ensuite pour plusieurs écoles (Dauphine, l'ESCP, l'EHESP), avant d'être nommé Conseiller transformation publique dans le cabinet de Stanislas Guérini, le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques.
Pascale Gaillot, présidente (LR) de la commission environnement de la région Grand Est, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Strasbourg mardi 5 juillet. Le parquet lui reproche d’avoir voté, lors de son mandat précédent, une subvention pour une association dont son mari était alors trésorier.
Dans un jugement du 6 juillet 2022, le tribunal de Nanterre a condamné l’État pour sa tentative de perquisition des locaux de Mediapart du 4 février 2019, la jugeant « ni nécessaire dans une société démocratique ni proportionnée à l’objectif poursuivi ». Le jugement, très sévère pour le parquet de Paris, consacre la liberté d’informer et la protection des sources.
Soulignant « l’effet d’intimidation » recherché par ce déplacement en nombre de personnes « appartenant à la hiérarchie intermédiaire du parquet de Paris et, pour l’un d’entre eux, de l’institution policière », le jugement oppose à cette « coercition caractéristique de la perquisition » le fait que « les autorités judiciaires, confrontées à un organe de presse jouissant d’une protection légale accrue, disposaient d’un moyen simple, peu intrusif et non contraignant, consistant en l’envoi d’une réquisition ». Au lieu de quoi le parquet a choisi, écrit le tribunal, « l’emploi immédiat d’une mesure intrinsèquement coercitive, ou susceptible de le devenir en cas de refus, et significativement plus intimidante ».
Une partie de l’équipe impliquée dans la fausse rétractation de Ziad Takieddine a été mise en examen en juin pour « corruption d’agent public étranger », pour avoir tenté de faire libérer le fils de Mouammar Kadhafi, Hannibal, incarcéré au Liban. Noël Dubus, qui pilotait l’opération, a été placé en détention provisoire, vendredi 1er juillet, à la suite de la révocation de son contrôle judiciaire.
Elle a commencé sa carrière en communication dans le public, notamment au CNFPT, à la HALDE et au Ministère des affaires sociales. Elle part dans le privé en rejoignant Havas en 2016, dont elle devient Directrice générale adjointe. En 2020 elle part pour Matignon et devient conseillère communication du Premier ministre Jean Castex. En 2022, elle retourne chez Havas comme coprésidente exécutive.
Lundi soir, en séance du conseil municipal, la maire (LR) de la ville des Hauts-de-Seine, Agnès Pottier-Dumas a annoncé aux élus que la municipalité allait se constituer partie civile dans un dossier pour lequel son prédécesseur, Patrick Balkany, a été mis en examen en février 2021 pour « abus de biens sociaux, prise illégale d’intérêts et détournements de fonds publics ».
En se constituant partie civile dans un dossier impliquant son ancien emblématique maire, la municipalité coupe le cordon ombilical avec lui. Entre 2008 et 2012, des immeubles de bureaux voués à la démolition, acquis par la Semarelp que présidait alors l’édile auraient été mis à disposition de son ex-gendre, sans versement de loyer.
Habituée des allers-retours public-privé, Morgane Colas-Weill a commencé chez McKinsey avant de travailler en préfectures (Morbihan, Seine St-Denis, Bouches-du-Rhône), puis chez Carrefour en affaires publiques, avant de rejoindre l'inspection des finances comme inspectrice pour 5 ans. Elle retourne ensuite chez Carrefour pour 4 ans, à différents postes de direction. En juillet 2022 elle est nommée directrice adjointe du cabinet du ministère de l’Economie et des Finances, aux côtés de Bruno Le Maire.