La revue de presse > Thales
29 juin 2024
Soupçonné de corruption, le géant français de l'armement Thales perquisitionné dans plusieurs pays
Le géant français de l'armement Thales a été perquisitionné cette semaine aux sièges de différentes sociétés du groupe, en France, aux Pays-Bas et en Espagne. L'un des principaux groupes de défense au monde est soupçonné dans des affaires de corruption liée à des ventes d'équipement militaire à l'étranger. La première enquête ouverte fin 2016 concerne la vente de sous-marins et la construction d'une base navale au Brésil, tandis que la seconde ouverte en juin 2023 porte sur différentes opérations de vente de matériel militaire et civil à l'étranger.
21 juin 2024
Thales visé par la justice, soupçons de corruption pour la vente de sous-marins
Le Parquet national financier (PNF) a requis le renvoi de Thales et DCNI, trois anciens dirigeants et un intermédiaire, pour des soupçons de corruption dans la vente de sous-marins à la Malaisie. En cause, des contrats conclus en marge de la vente de deux sous-marins Scorpène et d'un sous-marin Agosta.
15 janvier 2024
Thales de nouveau mis en cause par un ex-salarié sur sa gestion des alertes éthiques
Licencié en 2023, un contrôleur financier estime avoir subi des mesures de rétorsion après avoir signalé en interne plusieurs faits. L'affaire, qui intervient après plusieurs contestations du système d'alerte mis en place par le groupe Thales, va être portée devant les prud'hommes de Nanterre.
18 décembre 2023
Entre les marchands d’armes et l’Europe, l’idylle s’intensifie
Le Conseil européen des 14 et 15 décembre a réaffirmé la volonté des Vingt-Sept d’investir encore plus dans l’industrie de la défense. Un réseau d’ONG dénonce le rapprochement croissant entre hauts fonctionnaires européens et industriels de l’armement.
27 novembre 2023
Thales s’est offert un membre du conseil de l’Agence française anticorruption
Le groupe français de défense Thales a rémunéré en secret, comme consultant, son ancien directeur de l’éthique Dominique Lamoureux, lorsqu’il a quitté le groupe pour entrer au conseil de l’Agence française anticorruption. L’intéressé, qui préside aujourd’hui le comité d’éthique de la SNCF, dément tout conflit d’intérêts.
2 février 2023
Thales : la lanceuse d’alerte pourrait être réintégrée
Depuis juillet 2020, un conflit prud’homal oppose la société Thales à la lanceuse d’alerte qui a révélé des soupçons de corruption et de trafic d’influence au sein du groupe de technologie et de défense, pour lesquels le parquet national financier (PNF) a été saisi fin 2020. Celle-ci avait en effet été licenciée suite à ses signalements. Le 1er février dernier, la Cour de cassation a rendu un arrêt qui a fait significativement avancer cette affaire et, à travers elle, fait progresser dans son ensemble la protection des lanceurs d’alerte.
4 novembre 2022
Alice Guitton, ex-patronne de la DGRIS, rejoint Thales
Passée par l'ENA et Sciences Po Paris, elle commence sa carrière comme rédactrice pour les Nations Unies. Elle est ensuite première secrétaire à l'ambassade française à Londres, puis occupe différents postes au Ministère des affaires étrangères jusqu'en 2012. Elle est ensuite représentante permanente adjointe de la France auprès de l'OTAN, puis ambassadrice, et enfin Directrice générale des relations internationales et de la stratégie à partir de 2018. En 2022, elle rejoint le groupe Thalès.
26 avril 2022
Thales mis en examen pour corruption : les investigations sont closes
Le groupe français de défense Thales SA a été mis en examen en janvier pour complicité de corruption active d’agent public étranger dans l’enquête sur des soupçons de versement de pots-de-vin en marge de la vente de sous-marins à la Malaisie en 2002, a-t-on appris mardi 26 avril d’une source proche du dossier. La juge d’instruction financière parisienne Aude Buresi a mis en examen le 18 janvier le groupe, qui « conteste avec la plus grande fermeté » les accusations, avant de clôturer neuf jours plus tard les investigations menées depuis mars 2010 dans cette affaire. Au total, neuf personnes physiques ou morales sont mises en cause dans cette enquête ouverte après une plainte pour corruption déposée fin 2009 par Suaram, une association anticorruption malaisienne. Autre mise en examen, la DCNI, poursuivie depuis septembre 2020 pour corruption active d’agent public étranger et complicité d’abus de confiance. La société a répondu que « les sous-marins ont été vendus à la Malaisie en 2002 par DCN International (DCNI), alors détenue à 100 % par l’État », et désormais filiale de Naval Group. « DCNI conteste la commission d’une quelconque infraction en lien avec la conclusion du contrat malaisien. » Le Parquet national financier doit désormais rendre ses réquisitions, avant une décision finale de la juge d’instruction sur un renvoi éventuel en procès des protagonistes.