Sous couvert d’antisionisme militant et d’opérations publicitaires, Frédéric Chatillon, ancien chef du GUD et vieil ami de Marine Le Pen, s’est converti en lobbyiste du régime syrien.
Dans les années 1980, l’oncle du dictateur syrien, alors en rupture de ban, s’est installé dans un immense domaine du Val-d’Oise, avec des dizaines de salariés. Depuis, il a été condamné pour blanchiment d’argent et détournement de fonds publics. Les familles autrefois à son service ont été abandonnées à leur sort.
Le groupe cimentier Lafarge, désormais sous la houlette de la multinationale suisse Holcim, a annoncé, mardi 18 octobre, avoir accepté de payer une sanction financière de 778 millions de dollars (790,9 millions d’euros) aux Etats-Unis et de plaider coupable pour avoir aidé des organisations terroristes en Syrie, dont l’organisation Etat islamique (EI), entre 2013 et 2014.
L’entreprise française a « accepté la responsabilité des actions des dirigeants individuels impliqués, dont le comportement était en violation flagrante des codes de conduite », a déclaré Lafarge dans un communiqué, ajoutant « regretter profondément » ces actes.
La Cour de cassation a rejeté mercredi 7 septembre le pourvoi de Rifaat al-Assad, oncle du dirigeant syrien Bachar al-Assad, rendant définitive sa condamnation à quatre ans de prison en France pour des « biens mal acquis ».
L'ancien vice-président de Syrie, aujourd'hui âgé de 85 ans, avait été condamné en appel à Paris, le 9 septembre 2021, à la même peine qu'en première instance, la cour confirmant aussi la confiscation d'un patrimoine évalué à 90 millions d'euros.