Santé

Les Hospices civils de Lyon enterrent un conflit d’intérêts à 500 000 euros

Pendant plus de dix ans, la cheffe du service d’ophtalmologie d’Edouard Herriot, Carole Burillon, par ailleurs élue au Grand Lyon, a supervisé un contrat passé avec l’entreprise de son époux qui a fait perdre beaucoup d'argent à l’hôpital public, selon un rapport de la chambre régionale des comptes. Les HCL, dont la gestion est aussi mise en cause, n'envisagent aucune sanction.

Pessac : un ancien directeur d’Ehpad public condamné pour favoritisme

Un ancien directeur de l’Ehpad public Le Jardin des provinces, à Pessac a été condamné à 2000 euros d’amende avec sursis pour « favoritisme » par le tribunal correctionnel de Bordeaux. L’affaire, signalée par le successeur du directeur puis par un rapport de la Chambre régionale des comptes, visait des travaux de sécurisation (badges, caméras…) et de climatisation réalisés entre décembre 2013 et mars 2015, pour un montant total de 180 000 euros.

La nouvelle direction de l’IHU de Strasbourg signale le professeur Jacques Marescaux au parquet national financier

L’hebdomadaire Marianne a pu consulter une alerte envoyée lundi par le directeur général de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Strasbourg, le professeur de médecine Benoît Gallix, au parquet national financier (PNF), au nom de « l’article 40 » du Code de procédure pénale qui fait obligation à tout fonctionnaire ayant une présomption de faits délictueux d’en informer la justice.
Dans son courrier au PNF, Benoît Gallix s’étonne de flux comptables entre l’IHU qu’il dirige et l’institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif (Ircad), créé et présidé par le professeur Jacques Marescaux. Benoit Gallix a passé les deux années depuis sa nomination à la tête de l’IHU à remettre à plat les marchés et la comptabilité de l’établissement public, selon l’hebdomadaire qui publie des extraits de l’alerte au PNF.

À Grenoble, la prestigieuse clinique mutualiste est dans la tourmente

Le patron de la clinique mutualiste de Grenoble est la cible de deux syndicats et de nombreux médecins. Les premiers ont déposé plainte contre X pour “prise illégale d’intérêts”. Les seconds demandent son départ dénonçant une “mauvaise gouvernance”.
Les syndicats Force ouvrière (FO) et la Confédération générale du travail (CGT) ont déposé plainte contre X auprès du procureur de Grenoble pour “prise illégale d’intérêts”. En cause notamment, une convention de services signée en 2020 entre Bernard Bensaid, le patron du groupe Avec et… Bernard Bensaid, le patron de la clinique (puisque rappelons-le, il occupe les deux postes).

Le propriétaire des thermes de Plombières-les-Bains soupçonné de prise illégale d’intérêt

Alors que la commune de Plombières-les-Bains essaye de se positionner pour racheter les thermes, leur propriétaire, Bernard Bensaïd, est accusé de prise illégale d'intérêt dans un autre de ses établissements. Une gestion qui mettrait les patients en danger selon certains médecins.
Le propriétaire des thermes de Plombières-les-Bains, dans les Vosges, et patron du groupe AVEC, est pointé du doigt dans un autre de ses établissements. C'est une information de la cellule investigation de Radio France : des praticiens de la clinique mutualiste de Grenoble, l'une des plus grandes de France, l'accusent de prise illégale d'intérêt. Les syndicats Force ouvrière et la CGT sont montés au créneau et ont déposé ce jeudi une plainte contre X. Ils soupçonnent le propriétaire de prélever illégalement 1,7 million d'euros tous les ans sur le budget de la clinique. Une somme qui prendrait la direction du groupe Avec, propriétaire de l'établissement, appartenant lui-même à Bernard Bensaïd.

Des soupçons de détournement de fonds publics pèsent sur l’hôpital de Dole

Malaise à l’hôpital de Dole. Depuis plusieurs mois, une enquête préliminaire concernant des soupçons de détournement de fonds publics, diligentée par la brigade financière de Dijon, agite le centre hospitalier. Plusieurs praticiens du service des Urgences, le directeur de l’établissement, Gilles Chaffange, ainsi que son prédécesseur, Emmanuel Luigi, ont déjà été auditionnés.

L’ancien directeur général d’Orpea entendu par les gendarmes

L’ancien patron d’Orpea est auditionné ce mardi par les gendarmes dans le cadre d’une enquête ouverte par le PNF pour «délit d’initié». La justice soupçonne Yves Le Masne d’avoir revendu ses actions alors qu’il savait qu’un livre très néfaste pour leur cours était en préparation.
La juridiction financière avait en effet décidé de lancer des investigations après un article du Canard enchaîné mettant directement en cause Yves Le Masne. L’hebdomadaire satirique avait révélé que l’ancien directeur général d’Orpea avait revendu, au cours du mois de juillet 2021, pas moins de « 5456 actions du groupe » pour un montant approchant les 600 000 euros. Le cours de l’action Orpea était alors de 107,80 euros pièce. Après les révélations contenues dans le livre de Victor Castanet et faisant état de mauvais traitements sur les pensionnaires des établissements Orpea, ce cours voisine aujourd’hui avec les 25 euros. D’où cette question qui taraude la justice financière : le grand patron a-t-il précipité la vente de ses actions après avoir appris que Victor Castanet se préparait à sortir son enquête sur Orpea ? Ce qui pourrait, selon la lecture du PNF, s’apparenter à un délit d’initié.