Rachida Dati

Rachida Dati payée 900 000 euros par Renault : ce que le parquet national financier lui reproche

Après cinq ans d’enquête, le PNF vient de requérir un procès contre l’ex-patron de Renault Carlos Ghosn et la ministre de la culture. Le ministère public estime que si Rachida Dati a été rémunérée, c’était dans le but de défendre les intérêts du constructeur automobile au Parlement européen.

Rachida Dati aurait touché près de 2 millions d’euros pour réaliser du lobbying au Parlement européen

La ministre de la Culture est soupçonnée d'avoir réalisé du lobbying contre plusieurs centaines de milliers d'euros lorsqu'elle était députée européenne. Selon le magazine « le Nouvel Obs », qui a consulté le réquisitoire du Parquet national financier, le montant total serait supérieur aux 900 000 euros annoncés.

Gouvernement Barnier : des ministres sous influence

Plusieurs poids lourds du nouvel exécutif entretiennent des relations privilégiées avec des lobbies privés. Mediapart passe en revue cinq situations qui semblent être aux antipodes des exigences de défense de l’intérêt général.

Rachida Dati, une ministre confirmée dans le gouvernement Barnier malgré l’épée de Damoclès de la justice

Mise en examen dans l’affaire « Carlos Ghosn » pour « corruption passive », la ministre de la culture a été reconduite au sein du gouvernement Barnier, alors que le Parquet national financier peaufine et va bientôt rendre son réquisitoire définitif en vue d’un éventuel renvoi devant le tribunal correctionnel.

Affaire Ghosn : la justice rejette un recours de Rachida Dati sur la prescription des faits

La cour d’appel de Paris a rejeté, mardi 2 juillet, la demande de Rachida Dati de faire reconnaître la prescription et de mettre fin aux poursuites qui la visent pour corruption, notamment depuis 2021 dans un volet de l’affaire Carlos Ghosn.

Affaire Ghosn-Dati : la ligne de défense de la ministre fragilisée par de nouveaux témoignages

Mise en examen depuis 2021 pour "corruption" et "trafic d’influence", Rachida Dati est soupçonnée d’avoir fait du lobbying au Parlement européen pour Renault-Nissan. Elle dément et affirme avoir été l’avocate du groupe à l’international, surtout au Maroc. Mais des témoignages fragilisent sa version.