Procès

Bientôt jugé pour «favoritisme», l’ancien PDG d’EDF Henri Proglio à nouveau perquisitionné pour une affaire de «corruption»

L’homme de 75 ans, qui sera jugé en mai avec une douzaine de consultants qui ont travaillé pour le groupe, a fait l’objet, avec une élue parisienne, d’une perquisition dans le cadre d’une enquête préliminaire du Parquet national financier. Plusieurs centaines de milliers d’euros ont été découverts en espèces.

Philippe Cochet, maire de Caluire-et-Cuire, sera jugé en 2025 pour détournement de fonds publics

Le maire de Caluire-et-Cuire et son épouse, Lætitia, seront jugés en 2025 par le tribunal correctionnel de Paris. Le couple devra répondre de faits de « détournement de fonds publics » et « fraude pour l’obtention d’une allocation d’aide aux travailleurs privés d’emploi ». La justice soupçonne Lætitia Cochet d’avoir bénéficié d’un emploi, quasi-fictif, d’attachée parlementaire auprès de son mari, qui a été député entre 2002 et 2017. L’épouse du maire de Caluire aurait également bénéficié d’indemnités de chômage indues, à la suite de son licenciement, décidé après la perte du mandat de député de Philippe Cochet en 2017.

L’ancien maire de Villejuif Franck Le Bohellec sera jugé pour trafic d’influence et favoritisme

Franck Le Bohellec comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Créteil (Val-de-Marne) le 16 mai pour trafic d’influence et favoritisme dans l’affaire de la Halle des sports. Six autres personnes sont poursuivies, dont son ancien directeur général adjoint et le promoteur du projet, Demathieu et Bard Immobilier.

RN : Marine et Jean-Marie Le Pen seront jugés à partir de septembre pour détournement de fonds européens

Marine Le Pen, son père Jean-Marie Le Pen, le RN et la direction du parti des années 2010, soupçonnés de détournement de fonds européens, seront jugés du 30 septembre au 27 novembre par le tribunal correctionnel de Paris. En tout, 27 personnes ainsi que le RN en tant que personne morale sont soupçonnés d’avoir mis en place, entre 2004 et 2016, un système de rémunération par l’Union européenne des assistants d’eurodéputés qui travaillaient en réalité pour le parti. Marine Le Pen, qui a toujours contesté ces accusations, sera jugée pour détournement de fonds publics et complicité.