Médias / Divertissement

Époux Estrosi : la justice ouvre une enquête pour « prise illégale d’intérêts »

Saisi par trois élus écologistes au sujet du Nice Climate Summit, événement en partie financé par les collectivités dirigées par Christian Estrosi, le parquet de Nice ouvre une enquête préliminaire pour « prise illégale d’intérêts ». Au moment des délibérations, l’édile n’avait pas précisé que son épouse, Laura Tenoudji, travaillait avec le journal « La Tribune », co-organisateur, et devait y animer deux tables rondes.

Des journalistes de Disclose et Radio France convoqués à la DGSI

Le journaliste et cofondateur de Disclose, Geoffrey Livolsi, ainsi que ses confrères de Radio France, Benoît Collombat et Jacques Monin, sont convoqués, mercredi 14 décembre, par les policiers de la section des atteintes au secret de la défense nationale de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). 
Les autorités leur reprochent d’avoir publié, en mars 2018, des informations sur des faits de favoritisme dans des marchés publics au sein du ministère des armées. L’enquête publiée sur France Inter dévoilait, documents à l’appui, que plusieurs hauts gradés avaient favorisé des sociétés privées dans l’attribution de contrats de transport militaire. Et ce, pendant plusieurs années, notamment dans le cadre de l’opération Barkhane au Sahel. Ces informations étaient et restent d’intérêt public. Elles font même l’objet d’une enquête du Parquet national financier pour favoritisme et trafic d’influence depuis 2017.

Un magistrat ordonne la censure préalable d’une enquête de Mediapart

Saisi par l’avocat de Gaël Perdriau, le président du tribunal judiciaire de Paris a fait injonction à Mediapart de ne pas publier de nouvelles révélations sur les pratiques politiques du maire de Saint-Étienne, après celles du chantage à la sextape. Cette censure préalable, décidée sans débat contradictoire, est une attaque sans précédent contre la liberté de la presse.

Les obscurs liens financiers de Mimi Marchand avec un mis en examen de l’affaire du PSG

Intime de nombreux politiques, de stars, d’entrepreneurs et d’au moins deux couples présidentiels (les Macron et les Sarkozy), la femme d’affaires et papesse de la presse people Michèle Marchand, déjà au cœur de l’un des volets de l’affaire Kadhafi, a récemment vu son nom apparaître dans le dossier judiciaire des barbouzeries du PSG qui secoue depuis plusieurs semaines le club de foot parisien et, à travers lui, l’État du Qatar, son propriétaire.
En épluchant les comptes en banque du principal mis en cause du dossier, le lobbyiste Tayeb Benabderrahmane, poursuivi pour neuf délits présumés, dont la « corruption » et le « trafic d’influence », les enquêteurs ont en effet découvert que l’entreprise de Michèle Marchand lui avait versé, entre mars et juin 2021, un total de 15 000 euros, en trois virements. Problème : personne ne dit aujourd’hui la même chose sur la raison de ces versements.