Les Républicains (LR) (ex-UMP)

Sarkozy lâche déjà Guéant et Hortefeux : « Que les autres s’expliquent, c’est pas moi quand même ! »

Avant même de rentrer dans le fond des accusations, le procès des financements libyens a montré, lundi 13 janvier, une réalité qui commence à poindre derrière l’énergie que met l’ancien président de la République à se défendre : il marche sur un fil.

L’impossible procès du maire de Tarbes, cas d’école d’une justice qui ne peut plus juger

Mis en cause depuis une décennie, le maire LR Gérard Trémège devait enfin être jugé dans une affaire de marchés publics suspects en mars. L’audience a été reportée sine die, faute de personnel. « Nous n’arrivons plus à travailler dans ces conditions », alerte le président du tribunal auprès de Mediapart.

L’ombre de Rachida Dati apparaît au détour du dossier des barbouzeries autour du PSG

Mis en examen, un ancien policier antiterroriste et ancien salarié du club parisien avait cherché à se renseigner, en 2019, sur les déplacements en avion d’une actionnaire de Renault et son avocat, qui venaient de porter plainte contre Rachida Dati et l’ex-PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn.

40 000 euros : le très cher nouveau fauteuil du président du Sénat

40 000 : c’est, en euros, le coût du nouveau siège du président du Sénat, en l’occurrence Gérard Larcher, selon le Canard enchaîné qui précise même que le prix du trône en question est «hors taxes». Si la chambre haute a confirmé l’achat de la nouvelle assise présidentielle (ainsi que d’une doublure de remplacement), elle n’a pas voulu valider le prix (ni le démentir).

Soupçons de financement libyen : le procès de Nicolas Sarkozy et de ses proches s’ouvre à Paris

L’ancien président de la République est accusé d’avoir noué un « pacte de corruption » avec l’ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi dès 2005. Parmi les douze autres prévenus de cette affaire : trois anciens ministres, Brice Hortefeux, Claude Guéant et Eric Woerth, un ex-dignitaire libyen et les intermédiaires Ziad Takieddine et Alexandre Djouhri.

«Faux témoignage», «corruption», «financement irrégulier»… Les aventures judiciaires des membres du gouvernement Bayrou

Une «République exemplaire», promettait Emmanuel Macron en 2017. L’engagement est loin d’être tenu. Dans le nouveau gouvernement, de nombreux ministres, dont le Premier ministre lui-même, ont déjà été condamnés par la justice ou font l’objet d’une enquête judiciaire en cours.