La revue de presse > Jean-Claude Gaudin
21 mai 2024
Mort de Jean-Claude Gaudin : logement, écoles, démêlés judiciaires... Comment les affaires ont marqué son mandat de trop
Jean-Claude Gaudin a incarné Marseille pendant 25 ans. Son décès lundi 20 mai, à l'âge de 84 ans a surpris ses amis comme ses anciens adversaires, qui ont salué unanimement sa longévite politique et sa stature d'homme d'Etat. L'enfant de Mazargues a réalisé son rêve en s'asseyant dans le fauteuil de Gaston Defferre, mais il a connu une fin de règne compliquée. S'il a accompli de grands projets pour sa ville au cours de ses quatre mandats, le dernier est très critiqué par adversaires, souvent jugé comme celui de trop, marqué par le scandale de l'habitat indigne, les écoles vétustes et ses démêlés judiciaires.
24 juin 2022
Marseille : L'ancien adjoint accusé d'emploi fictif demande un complément d'information au Parquet national financier
Daniel Sperling, ancien adjoint de Jean-Claude Gaudin, élu entre 2001 et 2020, délégué au numérique, a-t-il réellement fourni le travail pour lequel il était embauché entre 2007 et 2017 par les hôpitaux de Marseille (AP-HM) ? Si le mis en cause l’assure, la justice en doute et l'a mis en examen pour détournement de fonds public, avec un préjudice estimé d’un million d’euros par les enquêteurs du Parquet national financier dans le cadre de cet emploi fictif présumé. L’affaire, révélée par Marsactu en 2016, arrive au tribunal de Paris ce lundi, avec toutes les chances d’être renvoyée.
10 janvier 2022
Un possible plaider-coupable pour Jean-Claude Gaudin, dans l’affaire des heures sup’ bidons
Jeudi 6 janvier s’est tenue au tribunal de Paris, une audience pour faire le point sur l’enquête sur les heures sup’ bidons de la Ville de Marseille dans laquelle est mis en cause l’ancien maire LR Jean-Claude Gaudin. Le parquet national financier (PNF) a pointé les conditions d’octroi d’heures sup’ (abusives ou fictives) par l’ancien maire et six cadres municipaux. Tous pourraient être renvoyés devant le tribunal correctionnel pour « détournement de fonds publics par négligence ». D’après La Provence, qui cite une source proche du dossier, « il semble que le parquet de Paris ne soit pas opposé à un plaider-coupable à la française, c’est-à-dire à une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité ».