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Sauf mention explicite d’une condamnation non susceptible d’appel, toutes les personnes mentionnées dans l'observatoire sont présumées innocentes. En savoir plus
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Revue de presse citoyenne
Sauf mention explicite d’une condamnation non susceptible d’appel, toutes les personnes mentionnées dans l'observatoire sont présumées innocentes. En savoir plus
Selon les informations du « Monde », la ministre de la culture, poursuivie dans l’affaire Carlos Ghosn, s’est finalement désistée, lundi 27 janvier, après avoir cité à comparaître Jean-Dominique Senard devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour « entrave à…
Mis en examen, un ancien policier antiterroriste et ancien salarié du club parisien avait cherché à se renseigner, en 2019, sur les déplacements en avion d’une actionnaire de Renault et son avocat, qui venaient de porter plainte contre Rachida Dati et l’ex-PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn.
Après cinq ans d’enquête, le PNF vient de requérir un procès contre l’ex-patron de Renault Carlos Ghosn et la ministre de la culture. Le ministère public estime que si Rachida Dati a été rémunérée, c’était dans le but de défendre les intérêts du constructeur automobile au Parlement européen.
La ministre de la Culture est soupçonnée d'avoir réalisé du lobbying contre plusieurs centaines de milliers d'euros lorsqu'elle était députée européenne. Selon le magazine « le Nouvel Obs », qui a consulté le réquisitoire du Parquet national financier, le montant total serait supérieur aux 900 000 euros annoncés.
Dans son réquisitoire définitif, rendu le 13 novembre, et dont « Le Monde » a pris connaissance, le Parquet national financier a déploré « l’habillage juridique » du « pacte corruptif » présumé entre Rachida Dati et l’ex-PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn.
L'actuelle ministre de la Culture est soupçonnée d'avoir perçu 900 000 euros de la part de RNBV, filiale de l'alliance Renault-Nissan, sans contrepartie d'un travail réel, entre 2010 et 2012.
Mise en examen dans l’affaire « Carlos Ghosn » pour « corruption passive », la ministre de la culture a été reconduite au sein du gouvernement Barnier, alors que le Parquet national financier peaufine et va bientôt rendre son réquisitoire définitif en vue d’un éventuel renvoi devant le tribunal correctionnel.
La cour d’appel de Paris a rejeté, mardi 2 juillet, la demande de Rachida Dati de faire reconnaître la prescription et de mettre fin aux poursuites qui la visent pour corruption, notamment depuis 2021 dans un volet de l’affaire Carlos Ghosn.
Mise en examen depuis 2021 pour "corruption" et "trafic d’influence", Rachida Dati est soupçonnée d’avoir fait du lobbying au Parlement européen pour Renault-Nissan. Elle dément et affirme avoir été l’avocate du groupe à l’international, surtout au Maroc. Mais des témoignages fragilisent sa version.