Bolloré

Vincent Bolloré et son groupe visés par une plainte panafricaine, l’accusant d’être au cœur d’un « système de corruption »

Onze associations de lutte pour la transparence en Afrique dénoncent auprès du Parquet national financier des faits de « recel » et « blanchiment ». Elles réclament la restitution aux « États et populations victimes » des milliards d’euros générés par la cession, en 2022, de la…

Accusations de corruption : au Cameroun, l’énième pépin judiciaire africain de Vincent Bolloré

Choisi en 2015 pour exploiter le nouveau terminal pour containers de Kribi, dans le sud du pays, l’homme d’affaires breton a été accusé de corruption par un ancien directeur général adjoint de l’une de ses filiales. Une enquête est en cours à Paris.

Un ancien journaliste de Canal+ condamné pour avoir dénoncé les méthodes de Vincent Bolloré

Lié par une clause de confidentialité, Jean-Baptiste Rivoire avait critiqué dans un documentaire la mainmise du milliardaire sur l’information. Il devra payer à son ancien employeur 150 000 euros, une décision qu’il conteste en appel.

Affaires africaines : Vincent Bolloré met en cause le président du tribunal de Paris

Le milliardaire breton, mis en examen pour « corruption » dans une affaire impliquant deux chefs d’État africains, affirme dans plusieurs documents, dont Mediapart a pu prendre connaissance, avoir eu l’engagement du président du tribunal de Paris de pouvoir s’en sortir à moindres frais, en évitant tout procès et toute peine de prison, avant même que le dossier ne soit examiné lors d’une audience publique.

Corruption au Togo : Sherpa et Anticor se constituent parties civiles dans le cadre du procès Bolloré

En 2013, une information judiciaire est ouverte contre des sociétés du groupe français, soupçonnées d’avoir financé la réélection du président du Togo, Faure Gnassingbé, dont la famille monopolise le pouvoir depuis plus de cinquante ans, par l’intermédiaire d’une filiale du groupe, qui aurait sous-facturé ses services. En échange, le dirigeant africain aurait permis à Vincent Bolloré de récupérer la concession du port de Lomé, le seul port en eau profonde de la côte ouest africaine.
Jugés le 26 février 2021 devant le tribunal judiciaire de Paris, les trois hommes reconnaissent les faits qui leur ont été reprochés. Ils plaident coupables pour les faits de corruption active d’agent public étranger et complicité d’abus de confiance au Togo, et acceptent le paiement d’une amende de 375 000 euros chacun. Toutefois cette procédure, négociée en amont avec le Parquet national financier, et qui devait éviter la tenue d’un procès, est rejetée par le tribunal judiciaire de Paris, qui estime que les faits sont trop graves.
Pour ces mêmes faits la société Bolloré SE, a quant à elle, pu bénéficier d’une procédure de justice négociée par la conclusion d’une Convention Judiciaire d’Intérêt Public (CJIP) aux termes de laquelle elle devra s’acquitter d’une amende de 12 millions d’euros mais échappe aux autres sanctions pénales dont une très importante : l’interdiction de concourir à un marché public. Sherpa et Anticor se sont constituées dans le cadre de cette information judiciaire notamment pour rappeler l’importance de la tenue de débats publics concernant les faits de corruption, et alerter sur les dangers et dérives de toutes les formes de justice négociée qui se sont développées récemment.

Enquête pour corruption au Togo : Bolloré conteste sa mise en examen

L’homme d’affaires Vincent Bolloré a saisi la cour d’appel de Paris pour contester sa mise en examen dans une enquête pour corruption dans l’attribution de la gestion d’un port au Togo, a-t-on appris ce mercredi 1er juin de sources proches du dossier. M. Bolloré a saisi la cour après le refus d’une juge d’instruction de lui accorder le statut plus favorable de témoin assisté, selon l’une de ces sources.