L'actuelle ministre de la Culture est soupçonnée d'avoir perçu 900 000 euros de la part de RNBV, filiale de l'alliance Renault-Nissan, sans contrepartie d'un travail réel, entre 2010 et 2012.
Devant le tribunal de l’UE, ce 15 novembre, la défense de la Commission européenne a justifié son refus de rendre publics les SMS échangés entre sa présidente et Albert Bourla par le fait qu’ils ne soient pas si importants. Alors qu’elle négociait les plus gros contrats de l’histoire de l’institution en pleine crise du Covid-19.
Le parquet européen «a décidé d’ouvrir une enquête d’office (“ex officio”)» sur Henrik Hololei, un haut fonctionnaire de la Commission européenne, après avoir pris connaissance de l’enquête de Libération publiée le 30 octobre. En effet, l’Office antifraude de l’Union européenne, a établi que l’Estonien, ancien patron de la direction générale des transports (l’équivalent d’un directeur d’administration centrale en France), s’était fait offrir par le Qatar des dizaines de vols en classe affaires et même des vacances tous frais payés pour des sommes représentant plusieurs dizaines de milliers d’euros en échange d’informations confidentielles portant sur la négociation, entre 2016 et 2019, de l’accord dit de «ciel ouvert» qui permet à Qatar Airways d’avoir accès librement, depuis 2021, à l’ensemble des aéroports de l’UE, un accord particulièrement généreux et sans réelles contreparties pour les compagnies européennes.
Voyages en classe affaires, vacances luxueuses tous frais payés… Pendant des années, l’Estonien Henrik Hololei, alors DG chargé des transports, a profité des largesses de l’émirat tout en menant les négociations sur un accord de «ciel ouvert» avec Qatar Airways. Mais le rapport de l’office antifraude de l’UE mettant au jour ces potentiels faits de corruption pourrait bien être enterré.
Le maire Rassemblement national de Perpignan Louis Aliot est appelé à comparaître à compter de ce lundi 30 septembre jusqu’au 27 novembre 2024 devant le tribunal correctionnel de Paris aux côtés de l’ex-Front national, de Marine Le Pen et 25 autres membres ou ex-membre du parti d’extrême droite pour détournements de fonds publics européens.
La Commission européenne déclare qu'elle ne publiera pas immédiatement les détails des restrictions imposées à Henrik Morch, dont le transfert en début d'année de son département antitrust au cabinet d'avocats Paul, Weiss a suscité des protestations de la médiatrice de l'UE, Emily O'Reilly.
Selon Libération, un agenda 2015 a été livré au siège du Rassemblement national en 2018, puis rempli à la main par Jordan Bardella, dans le but de lui fabriquer de fausses preuves du travail qu’il n’a semble-t-il jamais effectué à l’époque où il était l’assistant parlementaire de l’eurodéputé Jean-François Jalkh.
Ancien collaborateur de trois eurodéputés Front national (FN, devenu Rassemblement national en 2018), Nicolas Franchinard a accepté de raconter à Mediapart les coulisses de l’affaire des soupçons d’emplois fictifs du parti d’extrême droite au Parlement européen.
Poursuivie notamment pour «détournements de fonds publics», la patronne des députés d’extrême droite doit comparaître fin septembre dans l’affaire des collaborateurs européens qui menace ses ambitions pour la présidentielle de 2027.