Mis en examen, un ancien policier antiterroriste et ancien salarié du club parisien avait cherché à se renseigner, en 2019, sur les déplacements en avion d’une actionnaire de Renault et son avocat, qui venaient de porter plainte contre Rachida Dati et l’ex-PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn.
Mise en examen dans l’affaire « Carlos Ghosn » pour « corruption passive », la ministre de la culture a été reconduite au sein du gouvernement Barnier, alors que le Parquet national financier peaufine et va bientôt rendre son réquisitoire définitif en vue d’un éventuel renvoi devant le tribunal correctionnel.
Il y a quelques mois, Mediapart révélait qu’en 2017, Gérald Darmanin et son directeur de cabinet Jérôme Fournel avaient aidé le PSG à ne pas payer des dizaines de millions d’euros de taxes contre la jurisprudence de l’administration fiscale. Ce même Jérôme Fournel vient d’être promu auprès du nouveau premier ministre.
Places pour des matchs et avantages… Hugues Renson est soupçonné de trafic d’influence. L’ancien vice-président macroniste de l’Assemblée Hugues Renson a été mis en examen jeudi à Paris. Il est suspecté d’avoir obtenu des billets dans le carré VIP du PSG contre des interventions en vue de décisions favorables de l’administration.
Hicham Karmoussi, proche de Nasser Al-Khelaïfi, a fini par être en conflit avec le patron du PSG et aurait récupéré des vidéos privées et intimes le concernant.
Un policier de la direction régionale de la police judiciaire a été mis en examen, en mars, pour notamment « corruption passive », dans le volet relatif à l’ex-directeur de la communication du Paris-Saint-Germain, Jean-Martial Ribes.
L'ex-député macroniste de Paris (2017-2022) Hugues Renson et l'ex-conseillère de lL'Elysée (2012-2019), Charlotte Casasoprana, ont été auditionnés dans les locaux de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), ont précisé des sources proches du dossier.
Le président qatari du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaïfi a été entendu le 13 mai comme partie civile dans l’enquête sur les barbouzeries dont sont soupçonnés deux anciens membres du club, un lobbyiste et des policiers.
Le lobbyiste Jean-Pierre Duthion a touché plusieurs dizaines de milliers d’euros de l’agence de communication Digital Big Brother, qui avait notamment été mandatée par le Paris Saint-Germain pour créer une « armée numérique » sur les réseaux sociaux.