Revue de presse citoyenne
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Au procès du soupçon de financement libyen de la campagne présidentielle, le ministère public a déploré le « tableau très sombre d’une partie de notre République qui s’est dessiné » à l’audience.
En commençant les réquisitions, le procureur Philippe Jaeglé a estimé que ce « pacte » « risquait de porter atteinte à la souveraineté et aux intérêts de la France ».
Le tribunal dira ce jeudi s’il fait droit à la demande d’expertise d’un supposé enregistrement entre Sarkozy et Kadhafi qui, même authentifié, « n’apporte strictement rien au fond dossier », selon le PNF. Claude Guéant a quant à lui eu la plus…
L’ancien président de la République est accusé d’avoir noué un « pacte de corruption » avec l’ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi dès 2005. Parmi les douze autres prévenus de cette affaire : trois anciens ministres, Brice Hortefeux, Claude Guéant et Eric Woerth, un ex-dignitaire libyen et les intermédiaires Ziad Takieddine et Alexandre Djouhri.
Selon des éléments obtenus par la justice française, l’ancien dignitaire Bachir Saleh a confirmé à des magistrats libyens que Nicolas Sarkozy avait personnellement sollicité auprès de Mouammar Kadhafi un financement de sa campagne présidentielle. Deux autres fonctionnaires du régime ont témoigné dans le même sens.