Isabelle Jegouzo prend la tête de l’Agence française anticorruption
Depuis 2020, elle était conseillère chargée des affaires européennes et internationales auprès du ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti.
Revue de presse citoyenne
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Depuis 2020, elle était conseillère chargée des affaires européennes et internationales auprès du ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti.
Négociations mouvementées, expertise controversée, soupçons d’escroquerie… Dix ans après le don à l’Etat de plus de 500 chefs-d’œuvre appartenant au célèbre galeriste Yvon Lambert, Libération révèle les angles morts de ce legs hors normes et sa gestion hasardeuse par les pouvoirs publics.
Entre négociations musclées avec l’Etat, gouffre financier, menaces de délocaliser la collection à l’étranger, œuvres déclarées manquantes ou endommagées, pièces retirées de la donation suite à des protestations d’artistes, gestion erratique du Centre national des arts plastiques épinglée dans un rapport de l’Agence française anticorruption, et même soupçons d’escroquerie et de fraude fiscale visant Yvon Lambert, Libération, qui a eu accès à de nombreux témoignages et documents inédits, dévoile l’histoire mouvementée et les zones d’ombre de cette donation rocambolesque.
Malgré un rapport d’inspection accablant sur l’avionneur Dassault mené par l’Agence française anticorruption, qui pointe cinq violations de la loi et des indices de corruption en Inde, l’agence n’a proposé aucune sanction et n’a pas alerté la justice.
Au-delà du respect des procédures, l’AFA a identifié plusieurs opérations suspectes avec l’intermédiaire qui a aidé le groupe a décrocher le méga-contrat à 7,8 milliards d’euros des Rafale vendus à l’Inde. Il y a l’achat de maquettes de Rafale pour un million d’euros, déjà révélé par Mediapart. Mais aussi des paiements contraires aux règles de l’avionneur, des rapports d’activité douteux, ainsi qu’un contrat avec une société offshore basée à Dubaï. Autant d’indices d’une possible corruption.
Corruption, prise illégale d’intérêts, favoritisme… Les atteintes à la probité enregistrées en France ont augmenté de 28 % entre 2016 et 2021, selon une étude du ministère de l’Intérieur publiée jeudi 27 octobre.
“Seulement 14,1 % des entités publiques locales” mènent des actions de sensibilisation à la problématique des mobilités professionnelles entre fonction publique et secteur privé, explique l’Agence française anticorruption (AFA) dans les résultats d’une enquête relative à la prévention de la corruption dans le secteur public local.