Le parti de Marine Le Pen était prié par la justice de s'acquitter d'une dette fiscale de 1,8 million d'euros dans le cadre de l'affaire dite des "kits de campagne". Le Rassemblement national s'est désisté d'un recours au tribunal administratif de Paris, mais un autre contentieux demeure.
La plus haute juridiction française a approuvé ce mercredi 19 juin la condamnation de l’ex-Front national qui imposait à ses candidats l’achat de matériel produit par des amis de Marine Le Pen et remboursé par l’Etat au titre des frais de campagne.
La cheffe des députés du Rassemblement national a été condamnée à verser 2 500 € au journaliste Guillaume Daudin et à Emmanuel Hoog, ex-PDG de l'Agence France-Presse. Elle avait porté plainte après la publication d'une dépêche liée à l'affaire dite des "kits de campagne".
Lors des législatives de 2022, Enzo Alias-Blanes, ancien membre de la direction nationale de la branche jeunesse du RN, a proposé des kits de communication aux candidats de son camp. La commission des comptes de campagne les a jugés bien trop chers et refuse pour partie de les rembourser.
Le parti d’extrême droite contestait un redressement fiscal d’1,8 million d’euros. Son pourvoi devant la plus haute juridiction administrative n’a pas été admis, de même que celui de la société Riwal.
Le parquet général a réclamé lundi une amende de 500.000 euros à l'encontre du Rassemblement national (RN) au procès en appel de l'ex-Front national (FN) accusé d'escroquerie aux dépens de l'Etat dans le financement des législatives de 2012. L'accusation a également requis des peines de prison contre sept prévenus dont l'ancien trésorier du FN, Wallerand de Saint-Just.