75 – Paris

Perenco : pourquoi le pétrolier est dans le viseur de la justice

Le Parquet national financier a ouvert deux enquêtes préliminaires à l’encontre de Perenco qui appartient à la famille Perrodo. Une troisième procédure judiciaire concerne les activités de la 2e major pétrolière française après Total au Congo-Kinshasa et leur impact sur l’environnement.

Soupçons sur le magot de la formation des employés à domicile

La Fédération des particuliers employeurs (Fepem) est le théâtre d’un sévère affrontement, mettant en lumière l’omniprésence de sa présidente historique, Marie Béatrice Levaux, et de son entreprise Iperia. La Cour des comptes et l’administration s’interrogent. Enquête sur de juteux arrangements entre amis, autour d’un marché de 100 millions d’euros par an.

La Caisse des dépôts invente un « golden parachute » d’un nouveau type

Numéro deux de la CDC, Olivier Sichel a démissionné de la fonction publique et a aussitôt été réembauché avec un contrat de droit privé. Mediapart, qui avait saisi la Cada, est parvenu à l’obtenir. Il offre à son bénéficiaire des indemnités de départ sulfureuses, proches de celles en vigueur dans les groupes du CAC 40.

Voyages et dîners coûteux : les comptes de l’Élysée dérapent

Dans un rapport publié lundi, la Cour des comptes s’alarme du déficit de 8 millions d’euros dans le budget de la présidence de la République. Les voyages, les réceptions et les dîners d’État organisés par Emmanuel Macron sont l’objet de vives critiques des magistrats financiers.

Pendant la présidentielle 2022, le RN David Rachline s’offrait des nuits 5 étoiles aux frais du contribuable

Le maire de Fréjus n’a pas lésiné sur les notes de frais, remboursées par l’Etat, pour ses hébergements durant la dernière campagne présidentielle de Marine Le Pen. Entre septembre 2021 et le second tour de la candidate en avril 2022, il a ainsi présenté près de 10 000 euros de factures pour ses nuits de luxe, financées à la fin par le contribuable. Cela n’a pas suscité l’émoi de la Commission des comptes de campagne, chargée de valider les notes, contrairement à 2017, où elle s’était montrée plus pointilleuse avec l’alors directeur de campagne. L’organisme de contrôle avait retoqué 15 000 euros de ses frais de l’époque, à cause, notamment, de la location pour 2 500 euros par mois d’un appartement dans un quartier chic de la capitale, où il n’avait séjourné que deux jours et demi par semaine.