Il commence sa carrière dans la délégation générale pour l'armement avant de passer dans le privé : ESL&Network, le groupe Pernod-Ricard,, enfin GDF-Suez. Il retourne dans le public à la DIRECCTE de Lorraine, puis à l'inspection des finances, avant de rejoindre le cabinet de Bruno Le Maire, puis celui d'Agnès Pannier-Runacher dont il devient le directeur. En 2021 il retourne dans le privé en rejoignant le groupe Keolis, opérateur privé de transport public.
Issue de la communication et du lobbying, elle passe par ESL&Network, Veolia Environnement et l'institut de conseil CSA puis fonde son propre cabinet de conseil aux dirigeants. Depuis 2020 elle est Conseillère spéciale au cabinet d'Agnès Pannier-Runacher, la Ministre déléguée en charge de l'Industrie. En avril 2022 elle est partie dans le privé en rejoignant Salesforce.
Elle a commencé dans le contrôle de gestion chez Airbus avant de se spécialiser dans la finance (Société Générale, Lehman Brothers, Rothschild). Elle fait les campagnes de 2017 avec LREM puis est cheffe de cabinet et conseillère de Roland Lescure à la Présidence de la Commission des Affaires Economiques de l'Assemblée. Elle est ensuite conseillère au Ministère de l'Économie et des Finances pendant près de trois ans, avant de passer au lobbying en mai 2021 pour Unibail Rodamco Westfield.
Après son rapport explosif publié en mars, le Sénat veut passer aux travaux pratiques. Dénonçant l’« inaction » du gouvernement face aux révélations de ce rapport, les sénateurs Eliane Assassi (Parti communiste) et Arnaud Bazin (Les Républicains) ont déposé, mardi 21 juin, une proposition de loi transpartisane pour encadrer le recours de l’Etat aux consultants privés, qui s’est chiffré à plus d’un milliard d’euros en 2021. Ils souhaitent contraindre l’Etat à publier chaque année la liste, le coût et l’objet des missions confiées à des cabinets. Les ministères seraient aussi invités à produire systématiquement une évaluation a posteriori de la qualité des prestations, qui serait rendue publique.
Alors que la commission d’enquête a mis en évidence plusieurs cas de mélange des genres et de conflits d’intérêts autour des consultants, les sénateurs souhaitent renforcer leurs obligations déontologiques. Pour éviter les soupçons de renvois d’ascenseur, la proposition de loi veut tout bonnement interdire les prestations pro bono (engagement bénévole de compétences professionnelles), réalisées gratuitement par les cabinets de conseil en contrepartie de visibilité, à l’image de McKinsey, qui avait coorganisé le sommet Tech for Good à l’Elysée.
Le texte entend aussi imposer aux consultants de signer un code de déontologie et de remplir une déclaration d’intérêts en amont de leur intervention. Cette nouvelle obligation serait contrôlée par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) et passible en cas de manquement de 15 000 euros d’amende, voire d’une exclusion des marchés publics pour les cabinets en faute. La HATVP se verrait aussi confier le contrôle des « pantouflages » des nombreux fonctionnaires et responsables politiques qui se reconvertissent dans le conseil, pour s’assurer par exemple qu’ils n’interviennent pas pour leur ancienne administration.
Passée par la Direction générale des Finances publiques, elle est ensuite conseillère mobilités et infrastructures au cabinet de Joël Giraud, Ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales dans le gouvernement Castex. En juin 2022, elle est nommée directrice des offres et métiers ferroviaires de Transdev. Le groupe précise qu’il s’agit d’une création de poste et d’une nouvelle fonction au sein de la direction ferroviaire.
Ancienne conseillère du ministre de l’économie Bruno Le Maire, Dorothé Rouzet rejoint en juin 2022 la banque américaine Citigroup. Dans sa filiale française, Dorothée Rouzet prendra la fonction de Cheffe économiste. Elle travaillait auparavant à l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques). Ce pantouflage a été validé avec réserves par la HATVP.
Epinglé par la HATVP à l'automne, l'ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis Gérard Araud, qui a travaillé pour plusieurs sociétés dont l'entreprise de cybersécurité NSO Group, va subir une retenue de 5 000 euros sur sa retraite de diplomate.
Passé par l'ENS et l’ENA, il rejoint le Conseil d'État puis évolue dans la sphère publique en travaillant au ministère de la Santé et de l’Action humanitaire. En 1995, il rejoint la Pharmacie centrale des Hôpitaux de Paris. En 2002, il est nommé président d’Emmaüs France. En 2007 il est nommé haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté dans le gouvernement François Fillon. Il est à l'origine du revenu de solidarité active (RSA), qui remplace le revenu minimum d'insertion (RMI). En 2013 il est nommé à la tête de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), poste qu'il quitte en juin 2022. En septembre 2022, il devient vice-président exécutif de Galileo Global Education, une entreprise privée d'enseignement supérieur.
Formé à l'université l'École supérieure d'ingénieurs Léonard-de-Vinci, il est Analyste Blockchain à la Banque de France, puis Analyste technologies de registres distribués (distributed ledger) à l'Autorité Monétaire de Singapour, puis consultant chez EY. Il rejoint l'AMF en 2018 comme expert en nouvelles technologies et innovation, et travaille sur la régulation des fintechs. En 2022 il part chez Coinhouse, la première plateforme de cryptoactifs française enregistrée en tant que PSAN (Prestataire de Services en Actifs Numériques) auprès de l'AMF, en tant qu'Analyste DeFi & Produits Crypto Financier.