Après six ans d’enquête sur les activités du groupe qui domine la Corse-du-Sud, les juges d’instruction marseillais assurent, dans leur ordonnance, avoir « mis au jour un véritable système auquel l’adjectif de mafieux pouvait, sans équivoque, être attaché ».
Le directeur de cabinet du maire, Antoine Maestrali, l’adjoint aux sports, Stéphane Vannucci, et Johann Carta, un homme réputé proche de la bande du Petit Bar, sont soupçonnés d’être impliqués dans une affaire politico-judiciaire à tiroirs.
Ce mardi 4 juin, des perquisitions ont eu lieu au bureau d'un promoteur ajaccien. Ces dernières entrent dans le cadre d'une enquête visant une ancienne juge d'instruction en Corse, Hélène Gerhards. Mise en examen, elle est soupçonnée d'avoir des liens avec un proche supposé de la bande criminelle du "Petit Bar".
Depuis le 23 avril, une opération judiciaire de grande ampleur est en cours contre le clan Federici, l’un des groupes mafieux les plus puissants de Corse. Dans un style qui n’est pas sans rappeler l’antimafia italienne.
Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a été saisi, vendredi 26 avril, du cas de la juge Hélène Gerhards. La magistrate avait été, de manière rarissime, placée en détention provisoire après avoir sa mise en examen pour 11 chefs d’inculpation, dont détournement de fonds publics, dans le cadre d’une enquête ouverte sur ses liens suspects avec le banditisme corse.
Juge d’instruction en Corse de 2010 à 2016, Mme Gerhards est mise en examen pour onze infractions, dont association de malfaiteurs et détournement de fonds publics.
Hélène Gerhards, proche du garde des Sceaux, vient d’être mise en examen pour 11 chefs d’inculpation en lien avec son activité de magistrate en Corse.
La juge Hélène Gerhards, au cœur d’une enquête sur des soupçons d’infiltration de la mafia corse et de possibles détournements de fonds publics, a été placée en garde à vue. Une affaire explosive au vu de ses liens anciens avec l’actuel ministre de la justice.
Corruption, prise illégale d'intérêts ou favoritisme. Ces infractions sont proportionnellement plus nombreuses en Corse que sur le reste du territoire. C’est le résultat d’une étude publiée par le ministère de l’Intérieur, jeudi 21 mars. Entre 2016 et 2023, la Corse-du-Sud et la Haute-Corse comptabilisent ainsi plus de 6 infractions en moyenne par an pour 100.000 habitants, alors que la moyenne nationale s'établit à 1,1.