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Charlotte Gounot rejoint Defacto
Entrée au cabinet du ministre de l’économie Bruno Le Maire en août 2020 en tant que Conseillère en charge de la relance, de la transition écologique et du suivi de l’exécution des réformes, après cinq années passées au Trésor, Charlotte Gounot va rejoindre cette semaine la start-up de fintech (technologie financière) Defacto, dédiée au paiement différé pour les PME.
Martin Vial rejoint Montefiore Investment
Après différentes responsabilités au sein de cabinets ministériels, Martin Vial est nommé PDG de l’Aéropostale en 1993, puis Directeur général du Groupe La Poste en 1997. En 2000, il en est nommé Président ; parallèlement il est Vice-Président de la Caisse Nationale de Prévoyance (CNP). De 2003 à 2014, il est DG du Groupe Europ Assistance. En 2015, il est nommé Commissaire aux participations de l’État. Il reste Directeur général de l’APE jusqu’au 1er juin 2022, avant de rejoindre la société d’investissement Montefiore Investment.
William Lecat rejoint Cyber Impact Ventures
Diplômé de Polytechnique, il a travaillé pour la DGA (ministère des armées) dans le développement d’outils de cyberdéfense en tant qu’adjoint au responsable du pôle SSI, en charge des études amont, des relations avec l’ANSSI et avec les industriels. Depuis 2021 il est coordinateur de la Stratégie Nationale de Cybersécurité du Programme d’Investissements d’Avenir, après avoir été le Directeur de programme pour le Secrétariat Général pour l’Investissement. En 2022 il rejoint le fonds Cyber Impact Ventures.
Pierre Siméon de Buochberg, ancien maire de Prunelli di Fiumorbu, condamné pour favoritisme
Le tribunal correctionnel de Bastia a rendu son jugement dans une enquête sur les conditions jugées suspectes d'attribution de marchés publics pour laquelle comparaissaient l'ancien maire de Prunelli di Fiumorbu, Pierre Siméon de Buochberg, et un dirigeant de société, Youval Eched. Pierre Siméon Buochberg a été relaxé de la qualification de complicité de détournement de fonds publics. Il a été en revanche reconnu coupable de favoritisme et a été condamné à 18 mois de prison assortis d'un sursis probatoire pour une durée de deux ans, à 20 000 euros d'amende et, en peine complémentaire, à 5 ans d'inéligibilité. Ce jugement a suivi, sur le quantum de peine, les réquisitions du parquet formulées lors du procès le 23 mars contre l'ancien élu.
Alors maire de Prunelli di Fiumorbu, Pierre Siméon de Buochberg était accusé d'avoir attribué plusieurs marchés, sans mise en concurrence, à la société de Youval Eched pour des prestations qui n'ont pas ou mal été effectuées.
Affaire Semivim : l’élue déléguée à l’aménagement urbain Linda Bouchicha mise en examen pour favoritisme
Une deuxième élue de la Ville de Martigues a été mise en examen le 13 mai pour favoritisme dans l’affaire de corruption présumée de la Semivim, une société d’économie mixte, dépendante de la municipalité. L’information parue dans Le Ravi a été confirmée par le parquet de Marseille à La Provence vendredi 3 juin. L’élue déléguée à l’aménagement urbain Linda Bouchicha avait été placée en garde à vue en avril. Elle n’avait cependant pas été déférée devant le juge d’instruction pour des raisons médicales. Elle était convoquée au côté de Mehdi Khouani, élu administrateur de la Société d’économie mixte immobilière de la ville de Martigues (Semivim), et Corinne Dupont, directrice de la société.
Mis en examen pour « faux en écriture publique », Jean-Claude Leclabart (LREM) est réinvesti
Dans la Somme, des élus locaux accusent le député Jean-Claude Leclabart d’avoir multiplié les projets coûteux, votés dans des conditions litigieuses, juste avant de quitter la présidence d’une communauté de communes. Mis en examen pour « faux en écriture publique », l’élu LREM a été réinvesti aux législatives. Et pourrait in extremis échapper à un procès.
La Cour des comptes étrille la Spedidam, société gérant les droits des artistes-interprètes
Dans son rapport annuel 2022, publié mardi 7 juin, la Cour des Comptes étrille la Société de perception et de distribution des droits des artistes-interprètes (Spedidam), présidée par François Nowak, qui collecte et redistribue les droits voisins, liés aux utilisations secondaires des interprétations enregistrées, sonores ou audiovisuelles (enregistrements diffusés dans des spectacles, disques sonorisant des films par exemple) de 38 691 musiciens, chanteurs, comédiens, DJ, artistes lyriques, circassiens ou danseurs.
A tel point que la commission a transmis au procureur de la République les faits susceptibles de constituer des infractions pénales au sein de la Spedidam. Une nouvelle enquête de cette commission sera d’ailleurs diligentée en septembre, afin de vérifier que les 35 recommandations formulées auront bien été appliquées. Si rien n’a évolué, bien que la Spedidam affirme avoir déjà engagé de nombreuses réformes, un processus de sanction sera mis en œuvre.
L’ancien directeur général d’Orpea entendu par les gendarmes
L’ancien patron d’Orpea est auditionné ce mardi par les gendarmes dans le cadre d’une enquête ouverte par le PNF pour «délit d’initié». La justice soupçonne Yves Le Masne d’avoir revendu ses actions alors qu’il savait qu’un livre très néfaste pour leur cours était en préparation.
La juridiction financière avait en effet décidé de lancer des investigations après un article du Canard enchaîné mettant directement en cause Yves Le Masne. L’hebdomadaire satirique avait révélé que l’ancien directeur général d’Orpea avait revendu, au cours du mois de juillet 2021, pas moins de « 5456 actions du groupe » pour un montant approchant les 600 000 euros. Le cours de l’action Orpea était alors de 107,80 euros pièce. Après les révélations contenues dans le livre de Victor Castanet et faisant état de mauvais traitements sur les pensionnaires des établissements Orpea, ce cours voisine aujourd’hui avec les 25 euros. D’où cette question qui taraude la justice financière : le grand patron a-t-il précipité la vente de ses actions après avoir appris que Victor Castanet se préparait à sortir son enquête sur Orpea ? Ce qui pourrait, selon la lecture du PNF, s’apparenter à un délit d’initié.
Cabinets de conseil : au Quai d’Orsay, soupçon de marché truqué sur un contrat de communication
En 2018, le gouvernement a décidé de confier un contrat de conseil de plus de 100 000 euros à Pierre-Jérôme Hénin, un communicant bien connu de la droite sarkozyste, en s’émancipant de la règle cardinale des marchés publics : le traitement équitable de tous les candidats au marché. Des courriels internes suggèrent que des hauts fonctionnaires du ministère des affaires étrangères avaient déjà décidé d’attribuer ce marché à la société de M. Hénin avant même d’avoir reçu toutes les propositions des prestataires concurrents – tout en ayant conscience du caractère potentiellement litigieux d’un tel comportement.