Gilles d’Ettore (LR) n’est plus le maire d’Agde. Mis en examen pour détournements de fonds par une personne dépositaire de l’autorité publique, prises illégales d’intérêts et corruption, il est en détention provisoire depuis le 21 mars. L’édile, élu sans discontinuer à la tête de la commune depuis 2001, en a fait la demande auprès du préfet Francois-Xavier Lauch, qui l’a accepté.
Deux lobbyistes du cigarettier ont tenté de s'infiltrer en catimini à un colloque organisé au Palais Bourbon par l'Alliance contre le tabac avec le parrainage du ministère de la santé. Démasquées, elles ont finalement été éconduites.
Le Tribunal Administratif de la Guadeloupe vient de prononcer la résiliation avec effet immédiat de la convention d’occupation du domaine public conclue par la commune de Saint-François avec la société Maxo Location FWI pour l’exploitation du bar-restaurant et l’animation du club house du golf de Saint-François.
L’ancien haut fonctionnaire sarkozyste a effectué de très bonnes affaires auprès d’entreprises du bâtiment auxquelles il rendait des services. Le promoteur Antonio de Sousa, proche de nombreux élus d’Île-de-France, en faisait partie.
À la demande du président de la République, une disposition fiscale favorable à la FIFA sera proposée dans le cadre du projet de loi de finances 2025. L'organisation menée par Gianni Infantino avait suspendu son projet de transfert de siège à Paris après la censure par le Conseil constitutionnel, en décembre, d'une mouture particulièrement avantageuse.
Symbole de la réhabilitation d’une friche industrielle, l’auberge de jeunesse de Clermont-Ferrand fait l’objet d’une enquête par le parquet local car l’ancien directeur général des services de la métropole était également le président de la Fédération unie des auberges de jeunesse, qui n’est autre que l’exploitant actuel du lieu.
Le président qatari du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaïfi a été entendu le 13 mai comme partie civile dans l’enquête sur les barbouzeries dont sont soupçonnés deux anciens membres du club, un lobbyiste et des policiers.
Le sénateur (Reconquête !) des Bouches-du-Rhône, Stéphane Ravier, a été condamné à six mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité, sans exécution provisoire, mercredi 29 mai, par le tribunal correctionnel de Marseille, pour prise illégale d’intérêts. Son fils, Thomas Ravier, qu’il avait fait embaucher à la ville de Marseille quand il était maire de secteur, en 2015, a lui été condamné à 10 000 euros d’amende dont 5 000 euros avec sursis, et à un an d’inéligibilité, là encore sans exécution provisoire.
Les gendarmes de la section de recherches de Paris ont perquisitionné le siège du ministère, ciblant le recours croissant par l’Etat aux cabinets de conseil, dont McKinsey, étroitement lié au chef de l’Etat.